La réduction des droits d’accises promue par le gouvernement dirigé par Mario Draghi touche à sa fin. L’échéance fixée au début du mois de mai pourrait rendre les prix de l’essence et du diesel à nouveau impraticables, étant donné que déjà à la fin du mois d’avril l’augmentation était évidente. La croissance, selon l’élaboration de Quotidiano Energia basée sur les données communiquées par les opérateurs aux Osservaprezzi del Mis, a porté le prix moyen de l’essence à 1,925 euro/litre (1,923 la valeur précédente) dans la journée du 29 avril.
Quant au libre-service, le prix moyen national de l’essence a atteint 1,783 euro/litre (1,781 la valeur précédente). Le prix moyen du self diesel a au contraire augmenté à 1,795 euros/litre (contre 1,786), tandis qu’en ce qui concerne le servi, il est passé à 1,936 euros/litre (contre 1,930). Cela confirme le parallèle de plus en plus évident entre les prix de l’essence et du diesel : ce dernier, dans la plupart des cas, n’est plus pratique.
L’augmentation du diesel trouve son origine dans sa rareté actuelle. Alors que l’essence est exclusivement dédiée aux voitures, le diesel a beaucoup plus d’applications, y compris des applications non automobiles. La réduction des approvisionnements en provenance de la Russie (en raison de la guerre et des sanctions) et des pays du Moyen-Orient a entraîné une hausse des prix au niveau mondial, rapporte Il Giorno. Avec de nouvelles sanctions contre Poutine, en raison du conflit en Ukraine, le marché pourrait subir de nouveaux chocs, conduisant l’essence à coûter de moins en moins cher (en Europe) que le diesel, malgré une hausse générale. La demande est également élevée, car les gouvernements en Europe réduisent résolument les restrictions sur les Covid : nous nous orientons davantage vers 2021 et surtout 2020.
Que pourrait-il se passer maintenant ? La réduction de 25 cents des droits d’accises décidée par le gouvernement en mars avait déjà été prolongée du 20 avril au 2 mai. Selon la Repubblica, elle pourrait maintenant être prolongée jusqu’au 30 juin prochain, une mesure spécifique devant être incluse dans un décret à paraître la semaine prochaine. En ce qui concerne les prix, une éventuelle conclusion du conflit en Ukraine pourrait ramener l’optimisme sur les marchés, mais cela ne semble malheureusement pas être un événement probable à court terme. Un euro plus fort qu’aujourd’hui sera également nécessaire pour éviter de nouvelles hausses de prix.