Le secteur automobile italien continue de faire face à un avenir aussi incertain que compliqué. La décision du Parlement européen d’interdire la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion à partir de 2035 touchera évidemment aussi notre pays, malgré le fait que plusieurs acteurs du domaine se soient prononcés contre cette mesure, même dans les rangs du gouvernement. Celui qui l’a fait plus que quiconque, du moins en paroles, est Giancarlo Giorgetti, le ministre du développement économique, qui a une fois de plus réitéré le soutien que son ministère apportera au secteur.
Le ministère du développement économique est fermement résolu à soutenir l’industrie automobile dans sa lutte contre la transition écologique et numérique », a-t-il déclaré, rapporté par l’Ansa, « Le secteur est en effet confronté à des pressions croissantes et mérite la plus grande attention pour ses implications industrielles, sociales, infrastructurelles et financières. M. Giorgetti a souligné que l’Union européenne a définitivement placé la barre plus haut en matière de durabilité, non seulement avec la décision 2035 mentionnée ci-dessus, mais aussi avec l’objectif annoncé d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. « S’il est facile de fixer un objectif, il est beaucoup plus difficile de mettre en place un plan solide pour l’atteindre », a-t-il conclu, « c’est pourquoi nous travaillons au niveau européen, national et régional pour construire une politique industrielle sur le secteur automobile, afin que les écosystèmes industriels et la chaîne d’approvisionnement disposent de tous les outils nécessaires pour rester compétitifs ».