La rivalité entre General Motors et Toyota est ravivée sur le marché américain. A vrai dire, elle ne s’était jamais calmée, surtout après que l’année dernière, pour la première fois depuis 1931, le géant japonais a dépassé le groupe américain en termes de ventes. Un nouveau round de la partie s’annonce, car au deuxième trimestre de l’année, General Motors a une fois de plus détrôné Toyota de son trône : 582 401 voitures ont été immatriculées par la société mère aux États-Unis au cours de la période d’avril à juin, soit 15 % de moins qu’au cours de la même période de 2021, mais un chiffre toujours supérieur à celui marqué par Toyota.
En effet, la marque japonaise a dû faire face à une série de problèmes, notamment des arrêts de la chaîne d’approvisionnement et des pénuries de puces et de semi-conducteurs. Ces obstacles se sont traduits par un total de 531 105 véhicules immatriculés au deuxième trimestre de l’année, soit 22 % de moins qu’à la même période l’an dernier et plus de 50 000 unités de moins que celles livrées par sa rivale américaine. General Motors, d’ailleurs, n’a même pas réussi à exploiter tout son potentiel pendant la période d’avril à juin : le groupe américain a annoncé que près de 100 000 véhicules étaient à l’arrêt en attendant des pièces qui n’étaient pas encore arrivées, ce qui l’a obligé à revoir à la baisse ses prévisions de bénéfices pour le deuxième trimestre.
General Motors a lui-même admis que les volumes de vente en gros de véhicules du deuxième trimestre ont été affectés par les pénuries de semi-conducteurs en cours et d’autres perturbations de la chaîne d’approvisionnement, qui se sont surtout fait sentir en juin, mais il n’a pas voulu revoir à la baisse ses prévisions de ventes et de bénéfices pour l’ensemble de l’année 2022, surtout compte tenu des signes de reprise attendus au cours des deux derniers trimestres de l’année.