Nissan s’effondre en bourse. La valeur de l’action du constructeur automobile japonais a chuté de 4 % après que Renault a laissé entendre ces derniers jours qu’il pourrait réduire sa participation dans l’entreprise en tant que principal actionnaire. Ces derniers jours, Renault a fait allusion à la possibilité de réduire sa participation dans l’entreprise en tant que principal actionnaire, une mesure que le groupe lausannois pourrait mettre en œuvre pour encourager la séparation de sa division VE de sa division véhicules traditionnels : de ce point de vue, en effet, la séparation semble se rapprocher de plus en plus, avec la cotation en bourse de la division électrique de Renault qui pourrait intervenir dès le second semestre de l’année prochaine.
Reste à savoir ce qu’il adviendra de l’alliance que Renault et Nissan partagent également avec Mitsubishi. Comme le souligne justement Reuters, si les trois entreprises tentent de renforcer leurs liens depuis l’arrestation de l’ancien numéro un de l’alliance, Carlos Ghosn, en 2018, les frictions ne manquent pas. Pourtant, il y a quelques mois à peine, Renault, Nissan et Mitsubishi ont déclaré qu’ils allaient collaborer plus étroitement à la production de voitures électriques : le plan d’investissement de 26 milliards de dollars pour les cinq prochaines années annoncé par les trois entreprises en est la preuve. L’engagement sera donc poursuivi sans trop de doutes, mais de nouvelles discussions ne sont pas à exclure. Et que la solidité de l’alliance continue d’être sapée.