« Il est interdit de maintenir le moteur en marche, alors que le véhicule est stationné, dans le but de maintenir en fonctionnement le système de climatisation du véhicule ; la sanction administrative de paiement d’une somme de 223 € à 444 € suivra l’infraction ». C’est ce que dit le paragraphe 7-bis de l’article 157 du Code de la route, sur une règle peu connue et pourtant très importante en période estivale.
En fait, il est possible d’obtenir une amende (bien que cela soit très rare) en laissant le climatiseur en marche pendant un arrêt qui n’est pas le résultat d’une circulation normale. En effet, il est interdit de laisser cet appareil allumé lors d’un stationnement prolongé sur le bord de la route, sur les aires de repos, dans les parkings. En effet, le fait que le climatiseur soit allumé implique que le moteur tourne, ce qui n’est pas bon pour l’environnement.
Ce règlement particulier a été introduit en 2007, modifié en 2010, puis mis à jour dans les montants en 2014, et enfin en avril de cette année. Selon le Corriere della Sera, « il y a quelques années, un automobiliste de Côme s’est vu infliger une amende de 218 euros par la police locale pour s’être arrêté au bord de la route, moteur et climatisation allumés, afin de passer quelques appels téléphoniques ». La mise à jour de 2022 concerne précisément le montant de l’amende, qui a été porté d’un minimum de 223 à un maximum de 444 euros.
Pour en revenir au concept de stationnement, il s’agit ici d’un arrêt prolongé, qui n’est pas lié, par exemple, à l’arrêt aux feux de signalisation (bien qu’il serait idéal de couper le moteur même à ce moment-là) ou aux moments où des personnes montent ou descendent de la voiture, généralement pour effectuer des opérations rapides. La plus grande difficulté dans l’application de cette règle, qui a également des prémisses écologiques respectables, est fondamentalement l’absence d’un système complet de contrôle de la circulation, et dans ce cas précis également des voitures arrêtées sur le côté ou dans les parkings.