La décision du Parlement européen d’interdire la vente de nouvelles voitures à essence et diesel à partir de 2035 inquiète également l’ANC. Claudio Pazzaglia, directeur de la branche de Bologne de l’association, a qualifié d’historique et d’historique le tournant annoncé par les responsables politiques du Vieux Continent, ajoutant toutefois que l’inquiétude est grande, notamment quant aux conséquences que subira l’industrie italienne. En fait, le fait que des milliers d’emplois soient menacés par la transition électrique n’est pas nouveau, et c’est l’une des raisons pour lesquelles certains politiciens italiens font du surplace.
« L’impact sur nos entreprises touchera presque tous les ateliers de réparation automobile et des milliers de petites entreprises du secteur de la sous-traitance mécanique – les mots de Pazzaglia rapportés par Il Resto del Carlino – Les deux secteurs ne peuvent pas se permettre de rester immobiles et d’attendre les événements, mais devront agir dans deux domaines en particulier : les investissements dans l’innovation sur les équipements et les processus de production et la nouvelle organisation du travail ». En bref, une véritable révolution se profile à l’horizon au niveau local avant même la révolution nationale : il faudra également investir dans la formation, tant des entrepreneurs que de leur personnel technique, car c’est toute la manière de faire des affaires et, par conséquent, toute la clientèle des entreprises qui changera. Sans oublier que l’électricité n’est peut-être pas la seule solution autorisée : les biocarburants et les carburants de synthèse sont toujours en lice pour être utilisés sur les voitures, même après 2035.
Les demandes des entreprises sont déjà très explicites et cohérentes », a conclu M. Pazzaglia, « la première est de ne pas être étouffé par la bureaucratie et la complication des règlements qui arriveront inexorablement. Le second est un soutien utile, sous forme de primes fiscales ou d’autres dynamiques, pour l’achat des nouveaux équipements qui seront nécessaires. Une troisième est que l’Italie doit protéger par des réglementations appropriées la nouvelle concurrence qui peut arriver des entreprises étrangères ». Pour faire simple, il faut d’une part que les ateliers et les fabricants soient prêts à prendre le virage, et d’autre part que l’État apporte une aide concrète pour y parvenir.