Journée de conférence de presse du Premier ministre italien Giorgia Meloni, qui vient de conclure sa participation au G7 à Hiroshima. Parmi les nombreux sujets abordés par la dirigeante de Fratelli d’Italia figurait également celui de la transition écologique qui, dans le domaine de l’automobile, suscite toujours de profondes discussions sur la manière dont l’Union européenne entend poursuivre ce processus. C’est-à-dire se concentrer presque exclusivement sur les voitures électriques, une approche mono-technologique vivement critiquée par Meloni.
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Approche multitechnologique
« Ce que nous avons vu avec la Russie sur l’énergie nous apprend beaucoup. Aujourd’hui, nous courons un autre risque que je continue à poser : lorsque nous parlons de transition écologique, sur laquelle nous sommes tous d’accord, mais que nous poussons vers une technologie plutôt qu’une autre, surtout si cette technologie est l’électrique, dont nous ne disposons pas en termes de composants – et pas seulement cela, le risque est de passer d’une dépendance à une autre – les mots prononcés par le premier ministre – C’est pourquoi nous nous battons, dans l’UE, pour la neutralité technologique : L’Europe fixe les objectifs en matière d’émissions, que nous partageons, mais le choix de la technologie à utiliser pour atteindre ces objectifs doit être laissé à la créativité de chacun ».
Un grand risque
Selon Meloni, le plus grand risque est de devenir de plus en plus dépendant de la Chine, un pays qui, dans le domaine de la technologie électrique et des batteries, n’a actuellement pas d’égal au niveau mondial. Le mot d’ordre, selon le premier ministre, doit être la diversification : laisser la porte ouverte à différentes technologies afin de viser un objectif commun, celui de la décarbonisation.
Objectif de diversification
« Le défi de la sécurité économique dépend aussi de la diversification, entendue comme un mélange de sources et de pays d’origine des ressources, a conclu le leader de Fratelli d’Italia, avec la Chine nous devons continuer à travailler et à dialoguer, mais sans commettre l’erreur de ne pas être maîtres de notre propre destin. Rappelons qu’au début de l’année, l’Italie avait demandé à l’Union européenne d’exclure les biocarburants de l’interdiction de vente de nouveaux véhicules à moteur à combustion à partir de 2035, sans toutefois recevoir de réponse positive de la part de la Commission européenne.