Le Mondial de l’Automobile 2022 a été l’occasion de voir toutes les innovations les plus importantes de la marque Renault, qui a participé au Mondial de l’Auto en jouant à domicile avec une série de concept cars et de road cars qui montrent toutes les ambitions de La Denrée d’être un leader de la mobilité électrique dans le présent mais surtout dans le futur. Un concept également réitéré par Raffaele Fusilli, PDG de Renault Italia, lors de l’interview exclusive qu’il a accordée le jour même de l’ouverture de la kermesse parisienne. De la future Renault 5 à la Megane E-Tech Electric en passant par l’Austral hybride, voici ses mots pour FormulaPassion.
Vous avez présenté au Mondial de l’Automobile de Paris la Renault 4Ever Trophy, une réinterprétation moderne d’une grande icône.
« Nous avons derrière moi un concept car qui n’est pas seulement un concept, parce que c’est une réinterprétation de la 4 donc c’est la vision de Renault de relancer ce modèle. Le haut est très similaire à celui qui sera lancé en 2025 et c’est exactement dans notre esprit, de puiser dans notre héritage et la R4 est peut-être l’une des voitures les plus emblématiques pour nous. Elle a vendu 8 millions d’unités sur plus de 100 marchés, elle a été la voiture de la ville, des vacances, de l’extérieur et de l’intérieur. Nous la relancerons en 2025 et celle que vous avez vue au Mondial de l’Automobile de Paris est aussi une histoire de 4 tout-terrain mais la voiture de série sera entièrement électrique. Luca (de Meo, ndlr) a la passion de faire revivre les grands mythes de Renault, c’était comme ça avec la 5, ce sera comme ça avec la voiture de série et ce sera comme ça avec la R4. Nous sommes impatients de le voir sur la route. »
Un concept car pour le tout-terrain, un pour la piste et une voiture de route, quelle importance revêt pour vous ce trio de nouveautés ?
« Cette année, à Paris, c’était le salon Renault Pride, la fierté de montrer à quel point nous sommes proches de nos racines, mais aussi à quel point nous sommes prêts à les réinterpréter de manière moderne. La Renault 5 Turbo 3 E est une voiture folle, quelqu’un l’a qualifiée de délirante et nous le sommes un peu. Il s’agit d’une voiture entièrement électrique, destinée au drifting sur piste, presque comme un jeu vidéo. Mais nous n’excluons pas la possibilité que cela devienne un jour une réalité, peut-être même dans le monde du rallye s’ils adoptent ce type de propulsion. »
Le futur mais aussi le présent avec la Mégane E-Tech Electrique. Quel a été son impact sur le marché italien ?
« Ce modèle est vraiment un succès en Italie car nous sommes fiers de dire que, bien que le marché de l’électrique souffre dans notre pays, nous sommes la première marque du segment C du tout électrique. Il a été très apprécié par le public et 2023 sera l’année de la consolidation. »
Et l’Austral à la place ?
» Je qualifie l’Austral de haut de gamme du segment C « . C’est un modèle de très haute technologie, doté d’un groupe motopropulseur hybride qui est le plus efficace au monde, avec 102 g/km d’émissions de CO2, et d’un système d’infodivertissement très avancé. Il a touché le cœur du segment C où les SUV règnent en maîtres et nous avons une offre de très haut niveau et de très grande qualité. »
La mobilité électrique est également au cœur des projets de l’entreprise, avec la volonté de Luca de Meo de séparer l’activité VE de l’activité endothermique.
« Le projet est bel et bien en cours mais je préfère que le PDG expose tout avec la conférence du 8 novembre ».
Quels seront les objectifs de l’Italie à long terme ?
« Nous voulons être le leader du segment vert, donc électrique et électrifié. Nous avons déjà une part de marché de 20 % à l’heure actuelle, nous sommes sur le podium des fabricants les plus verts du marché, c’est donc notre ambition. Avec l’Arkana, l’Austral et la Mégane E-Tech Electrique, nous voulons vraiment reprendre le leadership du segment C ».