Matteo Salvini enfile les chaussures du ministre des infrastructures et des transports et tente de frapper à la porte de Tesla en quête de fortune. Le leader de la Ligue et chef du département au sein du gouvernement Meloni a demandé à Elon Musk d’investir en Italie, en appelant le numéro un du constructeur automobile américain spécialisé dans les voitures électriques à considérer notre pays pour de futurs investissements. M. Salvini aurait déclaré qu’il était prêt à accueillir M. Musk à bras ouverts, soulignant ainsi son affection pour le milliardaire sud-africain et son entreprise.
« Je voudrais qu’Elon Musk puisse travailler en Italie, qu’il puisse investir en Italie. Nous lui ouvrons grand les portes ». C’est ce qu’a déclaré le ministre des infrastructures et des transports lors d’un webinaire organisé par Il Messaggero. Qui sait si le PDG de Tesla répondra à l’appel de Salvini, peut-être par un message sur Twitter, le réseau social préféré de l’entrepreneur éclectique, qui, entre autres choses, en est désormais aussi propriétaire. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a pour l’instant aucun projet d’investissement de la part de la marque américaine en Italie, qui ne fait partie qu’à partir d’aujourd’hui du projet pilote de la marque visant à ouvrir le réseau Supercharger également aux non propriétaires de Tesla, avec 20 stations qui seront disponibles pour tous les propriétaires d’une voiture électrique, soit par abonnement à des tarifs subventionnés, soit par recharge sans signature d’un accord préalable.
Tesla dispose déjà d’une plateforme européenne récemment ouverte, la Gigafactory de Berlin, qui produit actuellement le Model Y pour le marché du Vieux Continent. Les autres grands sites de production sont ceux du Nevada, de la Californie, de New York, du Texas et de Shanghai. Il est difficile d’imaginer que Musk veuille étendre ses activités en Europe avant que son hub allemand ne soit pleinement opérationnel, mais qui sait si l’appel de Salvini ne pourrait pas conduire à une quelconque ouverture à l’avenir.
