Vous savez, Toyota n’est pas exactement le groupe automobile le plus convaincu d’un avenir de mobilité entièrement électrique. Au contraire, elle recherche activement des systèmes alternatifs, tels que les piles à hydrogène, les moteurs à combustion avec de l’hydrogène comme carburant, les essences synthétiques et les diesels « verts ». Les virgules inversées sont indispensables : car dans ce dernier cas, il y aura toujours des émissions. Mais sur le plan environnemental, un pas en avant sera toujours possible.
Pour les modèles Hilux, Proace et Land Cruiser à moteur diesel, en pensant à l’Europe, Toyota a déclaré la compatibilité avec le carburant HVO100, obtenu à partir de sources renouvelables. Les modèles produits à partir de 2023 dans l’usine sud-africaine de Prospecton (TSAM) pourront être alimentés par un diesel fabriqué à partir d’huile végétale ou de matières premières recyclées provenant de déchets courants, comme l’huile de cuisson. Le résultat est un carburant homologué : par rapport au diesel standard, il a un indice de cétane plus élevé, tandis que la teneur en soufre est réduite.
Comme pour l’hydrogène, le réseau de distribution est loin d’être parfait. Mais ce n’est pas non plus le niveau zéro : il y aurait déjà 1 000 distributeurs en Europe capables de proposer ce carburant HVO100, tous situés dans la partie nord du continent : Pays-Bas, Danemark, Estonie, Lettonie, Lituanie et toute la Scandinavie. En Italie, en revanche, il n’y a aucune trace de ce service.
Toyota est un fervent défenseur de l’approche progressive, qui va spécifiquement dans le sens d’une réduction de l’impact environnemental dans plusieurs directions, plutôt que dans le seul domaine des émissions d’échappement. Le constructeur japonais n’a cessé de répéter que le recours à l’électrique est une utopie difficile à réaliser, sauf en certains endroits de la planète où l’on est prédisposé, tant sur le plan énergétique qu’économique, à obtenir des résultats concrets en matière d’environnement. Ailleurs, on considère qu’il est nécessaire de réduire d’abord les émissions des moteurs à combustion, puis d’avancer pas à pas vers l’inévitable, c’est-à-dire un système de transport idéalement exempt d’émissions.