Situation financière positive pour le Groupe Volkswagen. Au cours des six premiers mois de l’année, en effet, le chiffre d’affaires du géant allemand est resté stable à 132,3 milliards d’euros, en hausse de 2 % par rapport à 2021, et le résultat d’exploitation a augmenté de 16,1 % pour atteindre 13,2 milliards d’euros. Les prévisions de ventes étaient également optimistes, bien qu’elles se soient contractées de 22,2 % à 3,98 milliards d’euros au deuxième trimestre, tandis que les bénéfices des six premiers mois de l’année ont atteint 10,6 milliards d’euros, le nouvel objectif de croissance se situant entre 8 et 13 % et la marge opérationnelle devant se situer entre 7 et 8,5 %.
Tous les obstacles potentiels qui auraient pu se présenter (et se sont présentés dans une large mesure) devant Volkswagen ont été surmontés sans trop de heurts : de la guerre entre la Russie et l’Ukraine à la pandémie, en passant par la pénurie de composants et la flambée des prix des matières premières. Un résultat extrêmement positif donc, comme l’a également reconnu le directeur financier de Volkswagen, Arno Antlitz : « Malgré les défis mondiaux sans précédent, nous faisons preuve d’une force financière remarquable. Le groupe s’attend à ce que le mix produit se normalise au second semestre, car la situation des semi-conducteurs devrait s’améliorer et nous disposons d’un solide carnet de commandes ». L’optimisme est donc de mise pour l’avenir du géant allemand, puisque, comme l’explique le Corriere della Sera d’aujourd’hui, les perspectives pour l’ensemble de l’année 2022 ont été confirmées.
La stratégie de Volkswagen est claire et surtout distincte selon les marques : l’objectif est d’augmenter les volumes avec les marques premium, Audi et Porsche surtout, tout en contenant les coûts sur les marques de volume comme Volkswagen, Skoda et Seat. Continuer à mettre l’accent sur l’électrification est la priorité : les ventes de véhicules électriques à batterie neufs ont atteint 217 000, soit une hausse de 27 % grâce à un boom des immatriculations en Europe occidentale, avec des commandes en hausse de 40 %. À l’avenir, le géant allemand prévoit d’augmenter la production de l’ID.4 aux États-Unis pour atteindre 7 000 unités par mois.